L'autre jour, avec Sharlink, on parlait du parallèle qu'on pourrait faire entre le jeu de cartes "Les loups-garou de Thiercellieux" et les personnages de Seuls. Je me dis que ce serait marrant qu'on fasse un jeu de carte dérivé des loups-garou, mais version Seuls ! En attendant, voici les parallèles qu'on a trouvé avec Sharlink (beaucoup d'idées viennent d'elles ;p).

Si vous ne connaissez pas les règles du loup-garou, allez faire un tour sur Wikipédia (parce que c'est un peu pénible à expliquer)

Les loups-garou : Les enfants-zombies (ou songe-creux, comme on a découvert récemment qu'ils s'appelaient). Leur rôle serait d'éliminer tous les innocents (basique).

Les villageois : Cartes telles que "Dodji", "Camille", "Terry", "Leila" et "Yvan", voire d'autres personnages des clans, leur rôle est celui du villageois lambda, c'est-à-dire pleurer parce qu'on n'a pas de pouvoir et essayer de se servir de ses propres qualités de déduction pour trouver qui sont les songes-creux.

La voyante : Anton. Grâce à la justesse de ses théories, chaque nuit, il peut observer une personne et découvrir son identité.

La sorcière : Octave. Il cache dans sa pharmacie deux médicaments très particuliers : l'un, unique, peut empêcher une personne agonisante de mourir, et l'autre, aussi inimitable qu'il est foudroyant, permet d'empoisonner quelqu'un, le tuant définitivement... (en gros, une potion de vie et une potion de mort).

Le chasseur : Toussaint. Il a tellement la hargne de se battre jusqu'au bout qu'il va emporter une personne de son choix avec lui dans la tombe au moment de sa mort (chaar).

La petite fille : Ajza. Elle peut regarder les songes-creux comploter, la nuit, en scrèd.

Cupidon : Saul. La première nuit, grâce à son tonneau de mariages, il peut choisir de mettre deux personnes en couple, qui s'aimeront à la vie à la mort (fin dans les Limbes c'est plutôt à la mort à la mort (badum tss)). Les deux amoureux peuvent tout faire pour gagner la partie ensemble (même si l'un est songe-creux et l'autre villageois), mais si l'un meurt, l'autre périra immédiatement de chagrin (Roméo et Juliette maggle)

Extensions

L'enfant sauvage : Le Maître des couteaux. Il choisit, au début de la partie, un modèle, une personne sur laquelle il va se reposer. Tant que cette personne est en vie, il est un villageois ordinaire, prêt à aider son prochain, mais dès lors que son modèle est tué, sa rage est telle qu'il entre dans le camp des songes-creux.

L'infect père des loups : Le Maître-fou. Il a le même rôle qu'un songe-creux, à un détail près : une fois dans la partie, se servant de ses jeux cruels, il peut transformer une victime des songes-creux en songe-creux

Les soeurs : Alexandre et Sélène. Ce sont des villageois normaux, du coup ils peuvent pleurer aussi parce qu'ils n'ont pas de pouvoir, mais ils savent qui est leur frère/soeur, et qu'iel est dans leur camp.

Le montreur d'ours : La main d'Aldéric. Chaque matin, si elle se trouve à côté d'un songe-creux, la main d'Aldéric se serre en poing.

Les frères : Diane, Lucius et Éloi. Bah pareil que les soeurs et que les villageois, ils pleurent parce qu'ils n'ont pas de pouvoir, mais au moins ils savent qui sont leurs deux compagnons, et qu'ils sont dans leur camp.

L'idiot du village : Lucie. Si c'est le village qui décide de l'éliminer, au moment où sa carte est découverte, elle est instantanément graciée (on tue pas les bébés eh oh), mais elle n'a plus le droit de vote. Qui voudrait du vote d'un bébé ?

Le bouc-émissaire : Boris. Dès qu'il y a une égalité des votes dans le village, c'est lui qui se fait éliminer, automatiquement.

Le joueur de flûte : L'enfant-miroir. Il n'en a rien à faire des loups et du village : chaque nuit, il peut charmer deux personnes. S'il parvient à charmer tous les joueurs avant la fin de la partie, il gagne en solo.

Le corbeau : Charlie. Il peut choisir chaque nuit d'accuser une personne, qui se réveillera avec deux votes contre elle.

Du coup, je suppose que ça s'appelerait... Les Songes-creux de Fortville...? un truc comme ça.

Bonus : 

Partie RP : le principe d'une partie RP serait de jouer comme d'habitude, à l'exception qu'on essaie de se comporter comme le personnage qu'on incarne. Et si le MJ veut aussi en être, il n'aura qu'à raconter la palpitante histoire du village de Thiercellieux limbique... en faisant le Maître des jeux !